Berlinale 2018 : le génial Lav Diaz réinvente le cinéma

Le réalisateur philippin Lav Diaz
[caption id="attachment_19330" align="alignnone" width=""]© Bradley LiewLe réalisateur philippin Lav Diaz[/caption]

Il y a deux ans, le cinéaste philippin Lav Diaz avait battu un record mondial en présentant dans la compétition berlinoise un film de huit heures, A Lullaby to the Sorrowful Mystery. J’ai assisté à l’époque à l’entièreté de la projection (une brève pause était prévue vers midi pour satisfaire un besoin naturel) et je peux témoigner, pour l’avoir surveillée du coin de l’oeil, que la présidente du jury Meryl Streep a rempli son devoir avec un dévouement total car elle figurait parmi les survivants qui ont quitté la salle en fin d’après-midi…

Blu Samu : « La musique, c’est une thérapie »

© Rayan Nohra

Plutôt que de parler de la nouvelle scène locale, Eventail.be a décidé de donner carrément la parole à ceux qui risquent de secouer le paysage musical belge ces prochaines années. Blu Samu en fait partie. Et son dernier EP, « Ctrl-alt-del », partagé entre rap et chant, entre nervosité et douceur, en atteste avec un savoir-faire mélodique évident.

Berlinale 2018 : une édition finalement terne

© Richard Hubner/Berlinale

Le jury de la 68e Berlinale a donc créé la surprise en attribuant les deux récompenses majeures (celles qui consacrent les meilleurs films) à des réalisatrices de l’Est : Ours d’or pour Touch Me Not de la Roumaine Adina Pintilie ; et Ours d’argent pour Mug de la Polonaise Malgorzata Szumovska.

Isha : « La musique est un exercice thérapeutique »

© DR

Plutôt que de parler de la nouvelle scène locale, Eventail.be a décidé de donner carrément la parole à ceux qui risquent de secouer le paysage musical belge ces prochaines années. Isha, lui, participe à ce dynamisme depuis plusieurs années, en groupe ou en solo avec la série d’albums La vie augmente. Nous l’avons rencontré à l’occasion de la sortie du troisième volume et en marge de son concert à l’Ancienne Belgique le 14 mars prochain, porté par des conflits intérieurs et un sens de la narration assez rare.

Valérie Bonneton n’a pas perdu son accent ch’ti

© Darius Rochebin/RTS

Les téléspectateurs se souviennent d’elle comme Fabienne Lepic dans la série TV « Fais pas ci, fais pas ça ». Pendant neuf saisons sur France 2, Valérie Bonneton a joué les mères de famille. Drôle, touchante, Valérie l’est aussi dans «La Ch’tite famille», sous la direction de Dany Boon. Rencontre à Bruxelles.

Igor Van Dessel : « je veux être acteur »

© OSD

Subtilement écrit et réalisé à quatre mains par Pascal Ralite et Colombe Savignac (et produit par Marie-Castille Mention-Schaar, réalisatrice de « Le Ciel attendra », 2016), « Le rire de ma mère » est à la fois une œuvre forte, délicate, évitant l’écueil du pathos. Rencontre au 13e Festival Imagésanté, à Liège.

Glass Museum, la rencontre du jazz et des musiques électroniques

© Barthélemy Decobecq

Plutôt que de parler de la nouvelle scène locale, Eventail.be a décidé de donner carrément la parole à ceux qui risquent de secouer le paysage musical belge ces prochaines années. Glass Museum est de ceux-là : après un premier album ancré dans le jazz (Deux), les deux Belges amènent davantage d’électronique dans leur formule avec Reykjavik, un deuxième album où chaque « morceau est inspiré par un élément naturel ».