
“C’est un bistrot sans façon, très pratique car il est à deux pas de chez moi. J’y emmène enfants et petits-enfants. L’ambiance y est décontractée, avec beaucoup d’étudiants, de gens du quartier et des touristes.

“C’est un bistrot sans façon, très pratique car il est à deux pas de chez moi. J’y emmène enfants et petits-enfants. L’ambiance y est décontractée, avec beaucoup d’étudiants, de gens du quartier et des touristes.

Il nous fallait évidemment commencer avec cette institution locale : situé sur Coconut Grove, le café-lounge-restaurant Green Street, a été créé il a plus de trente ans par Sylvano Bignon et son épouse, la décoratrice Maida Berberian-Bignon, formée à la célèbre école de Penninghen.

C’est ce genre d’adresses qu’on se murmure de bouche à oreille, en espérant que ce plaisir d’initiés ne sera pas trop divulgué car le nouveau “café” de Claus Estermann est un écrin de bon goût, dans tous les sens du terme.

On connaissait le Café Pouchkine à Moscou, décor baroque et romanesque, œuvre d’un entrepreneur amateur de faste et de lieux à forte personnalité, Andreï Dellos.

“Situé dans le Marais, en face du marché des Enfants rouges, le plus ancien marché couvert de Paris, ce café renoue avec l’ambiance rétro des bistrots de quartier. Mais la clientèle est très jeune, très bobo…

“C’est un grand café au décor chaleureux, très pratique car à deux pas de la maison et ouvert sept jours sur sept jusqu’à deux heures du matin.

“C’est un café où j’ai mes habitudes. J’aime son ambiance, la clientèle, ce mélange de gens du quartier, d’étudiants, de touristes, et je suis toujours bien reçue par la patronne, Nathalie.

Ses banquettes en cuir rouge, ses photos dédicacées et son wagon de tram de 1904 composent l’univers du Formosa Café, où John Wayne croisait déjà James Dean et Elvis Presley. Fondé en 1925, il propose une cuisine traditionnelle chinoise trouvant un écho dans les lanternes et les alcôves boisées.

“C’est un café où j’ai mes habitudes depuis des années. J’aime son décor des années 1950-1960, ses néons colorés, ses banquettes en skaï, ses tables en formica… On se croirait dans un film de Jean-Luc Godard.

“C’est le restaurant qui a ouvert dans le magnifique Hôtel de la Marine. Aux commandes, Benjamin Patou et Antoine Arnault, qui m’a proposé de m’occuper de la décoration. J’avais déjà pu me faire la main avec l’adresse historique sur les quais.