
Installé à Athènes depuis 2013, Nicolas de Grèce a du attendre bien des années avant de découvrir en trois dimensions la beauté du Parthenon, les églises byzantines de Mistra ou l’amphithéâtre de Delphes. Né à Rome le 1er octobre 1969, l’exil s’est tristement éternisé au point que son père en a appelé à la cour européenne des droits de l’homme pour rentrer chez lui. Aujourd’hui, le prince semble rattraper le temps perdu en promenant son objectif au gré de la mer Égée, éternisant couchers de soleil ou levers du jour. Son regard scrute les lumières qui rasent et sculptent l’onde marine. Il capte l’intensité des ciels tourmentés ou le calme olympien de l’azur céleste, autant de lettres d’amour à la Grèce qui le connait comme Nikolaos Glucksbürg.