C’est un cauchemar qu’il m’a souvent été donné de faire lors de nuits agitées : mes dents, les unes après les autres, se déchaussent et me roulent dans la bouche comme des bonbons sans goût, impuissant que je suis à les conserver. Il y a fort à parier que la plus reine de nos reines aussi, a vécu ce genre de « thriller nocturne » durant un été 2019 qu’elle n’est pas près d’oublier. Car enfin, ne pouvait-on pas épargner à Elizabeth II la tempête politique qui est en train de souffler sur Londres, et dont les répliques se font ressentir jusqu’à Balmoral ?
Auteur : Thomas de Bergeyck
Dans la Cour des Grands : 2019, l’année d’Elisabeth de Belgique !
Elle fait partie de notre quotidien depuis bientôt 18 ans. Une éternité, et une si petite tranche de vie en même temps.
Dans la Cour des Grands : Harry et Meghan : la fracture
Mais que se passe-t-il au royaume des altesses parfaites ? Tout ne serait-il pas si rose, finalement, dans cette douce Angleterre de l’Earl Grey, des scones et de la marmelade ? On peut se le demander après les récentes rumeurs qui font frémir les inconditionnels de la tradition.
Dans la Cour des Grands : Philippe et Mathilde, la royale dream team !
Elle peut être dure ou au contraire très tendre. Plus elle est sensible, plus elle est transparente. Lorsqu’elle se brise, il est toujours possible d’en recoller les morceaux. En tout état de cause, elle affiche toujours de belles couleurs et offre d’elle une image de noblesse et d’élégance, de Bruges à Tournai en passant par Bruxelles.
Dans la Cour des Grands : 2020, année luxembourgeoise !
Tout d’abord, permettez-moi de vous souhaiter, du fond du cœur, une somptueuse année 2020, qu’elle vous soit aussi équilibrée que son chiffre qui, il est vrai, n’a besoin que d’un petit trait central pour vous décerner la meilleure note !
Dans la Cour des Grands : L’horreur des coulisses
Je déteste les coulisses. Quel vilain chemin que celui qu’empruntent les comédiens pour pénétrer l’envers de ce qui leur servira de lieu de vie durant une heure trente, pour effectuer leur art oh combien noble. La petite porte arrière est toujours grinçante. Il fait froid en entrant. Cela sent l’encaustique et la poussière. La lumière est celle d’un néon blafard. La loge de l’artiste ? Un cagibi à peine plus grand qu’un cachot, avec une table fixée au mur, un miroir à ampoules, un vieux divan éventré et, au mieux, une douche au rideau asséché par des années de projections savonneuses. Le décor ? Pas mieux, vu de l’arrière. Des planches brunâtres, retenus par des étaux et des enclumes pour éviter que les panneaux ne s’effondrent.
Dans la Cour des Grands : Couronnes et virus !
Tous aux abris ! C’est vrai, s’il y a bien une cause qui nous lie en cette fin d’hiver c’est celle-là : le coronavirus. Il est au-devant de l’actualité depuis plusieurs semaines. On y pense partout : en saisissant son caddie au supermarché. En touchant la main courante de l’autobus. En serrant la pogne de ses collègues pire : en les embrassant ! Remarquez : il est bien difficile de leur dire non, à tous ces férus d’amabilités tactiles. Nous hésitons entre une politesse de bon aloi et une saine précaution. Soit l’on avoue abhorrer tout contact. Soit au contraire on se la joue rebelle, préférant ne pas céder aux sirènes de l’hygiénisme*.
Dans la Cour des Grands : Pâques au balcon
Quelle drôle de tranche de vie avons-nous là ! Qui aurait pu, il y a deux mois encore, prédire ce chaos organisé dans lequel nous avons tous plongé nos existences, avec plus ou moins de souffrances d’ailleurs ? Une année 20-20 devenue 40, comme la quarantaine qui nous retient dans nos foyers, voilà bien la seule chose que l’on aurait pu voir venir.
Dans la Cour des Grands : Heureusement … la vie reprend !
Chères Mamans, quel fut votre plus beau cadeau ce dimanche ? Un collier de nouille ? Un cendrier en pâte à sel ? Ou tout simplement, ce début de liberté octroyé – généreusement ! – par notre gouvernement et qui scelle ce début de déconfinement ? Je souhaite que vous ayez pu goûter, fut-ce du bout des doigts, distance sociale oblige, à ce bonheur retrouvé des moments en famille, autour d’un plateau de biscuits et d’un bon café, voire davantage.
Dans la Cour des Grands : L’indéboulonnable Philip d’Edimbourg
Il est pour toujours son roc ! Depuis 72 ans qu’ils sont mariés, ils se donnent du cabbage, petit chou. En ce mois de juin, le prince charmant de la plus incroyable des reines souffle ses 99 bougies. On imagine le gâteau … et la capacité pulmonaire nécessaire pour venir à bout des chandelles. Mais il en faut davantage pour « déboulonner » – terme à la mode – Philip d’Edimbourg, prince de Grèce et de Danemark, général de la Force terrestre, Lord Grand Amiral de la Marine royale. À la retraite depuis trois ans, le jubilaire a célébré sa naissance à l’ombre de Windsor, où il reste confiné avec son épouse. Une photo récente le montre toujours aussi élégant, droit comme un « I » et orné de ce sourire coquin qui est sa marque de fabrique.