
« Ceux qui refusent d’affronter le passé sont condamnés à le revivre ». Cette phrase du philosophe américain George Santayana trouve une manière d’illustration dans deux films présentés à cette 68e Berlinale.
« Ceux qui refusent d’affronter le passé sont condamnés à le revivre ». Cette phrase du philosophe américain George Santayana trouve une manière d’illustration dans deux films présentés à cette 68e Berlinale.
Pour « Jusqu’à la garde », son premier film, thriller sur la violence conjugale, couronné à la Mostra de Venise, Xavier Legrand, filme avec rigueur la violence conjugale. Miriam (Léa Drucker) incarne une mère désemparée, anéantie, apparemment épuisée par ses dernières forces face à Antoine (Denis Ménochet). Pour protéger son fils (Thomas Gioria), elle ira jusqu’à la justice. Rencontre avec le réalisateur.
Il y a deux ans, le cinéaste philippin Lav Diaz avait battu un record mondial en présentant dans la compétition berlinoise un film de huit heures, A Lullaby to the Sorrowful Mystery. J’ai assisté à l’époque à l’entièreté de la projection (une brève pause était prévue vers midi pour satisfaire un besoin naturel) et je peux témoigner, pour l’avoir surveillée du coin de l’oeil, que la présidente du jury Meryl Streep a rempli son devoir avec un dévouement total car elle figurait parmi les survivants qui ont quitté la salle en fin d’après-midi…
Quelques notes sur des films à oublier (généralement).
Entièrement tourné avec un iPhone ! Difficile de trouver une accroche publicitaire plus efficace.
Le jury de la 68e Berlinale a donc créé la surprise en attribuant les deux récompenses majeures (celles qui consacrent les meilleurs films) à des réalisatrices de l’Est : Ours d’or pour Touch Me Not de la Roumaine Adina Pintilie ; et Ours d’argent pour Mug de la Polonaise Malgorzata Szumovska.
Les téléspectateurs se souviennent d’elle comme Fabienne Lepic dans la série TV « Fais pas ci, fais pas ça ». Pendant neuf saisons sur France 2, Valérie Bonneton a joué les mères de famille. Drôle, touchante, Valérie l’est aussi dans «La Ch’tite famille», sous la direction de Dany Boon. Rencontre à Bruxelles.
Subtilement écrit et réalisé à quatre mains par Pascal Ralite et Colombe Savignac (et produit par Marie-Castille Mention-Schaar, réalisatrice de « Le Ciel attendra », 2016), « Le rire de ma mère » est à la fois une œuvre forte, délicate, évitant l’écueil du pathos. Rencontre au 13e Festival Imagésanté, à Liège.
Le Festival du cinéma asiatique d’Udine fête cette année son vingtième anniversaire. En l’espace de deux décennies, cette manifestation imaginée à la veille du XXIe siècle par un petit groupe de cinéphiles passionnés est devenue en Europe occidentale un rendez-vous incontournable.
Dans une crise de passion adolescente, deux inséparables copines de 15 ans décident de se donner la mort simultanément. C’est le point de départ de The Promise, quatrième long métrage du cinéaste thaïlandais Sophron Sakdaphisit. Le gaillard s’est fait connaître dans son pays comme un maître du film de terreur. Avec la complicité de trois scénaristes, il nous offre ici un récit angoissant dont le ressort dramatique est une trahison.