Berlinale 202 : Hillary Clinton à Berlin !

Hillary Clinton sur le tapis bleu de le Berlinale pour la présentation du documentaire Hillary de Nanette Burstein
[caption id="attachment_23441" align="alignnone" width=""]© DR/BerlinaleHillary Clinton sur le tapis bleu de le Berlinale pour la présentation du documentaire Hillary de Nanette Burstein[/caption]

Grand émoi sur la Potsdamer Platz : on annonçait hier l’arrivée d’Hillary Clinton, l’ex-première dame des Etats-Unis ayant accepté – faveur assez rare – de se déplacer à Berlin pour présenter le film qui lui est consacré, et pour répondre aux questions des journalistes.

Berlinale 2020 : le génie de Hong Sangsoo

Le réalisateur Hong Sangsoo
[caption id="attachment_23444" align="alignnone" width=""]© Jeonwonsa Film Co. ProductionLe réalisateur Hong Sangsoo[/caption]

Hong Sangsoo est un des seuls cinéastes qui déclenchent une abolition totale de mon sens critique. Je le vois plutôt comme un vieil ami à qui on pardonne tout et qu’on retrouve d’année en année sans avoir le sentiment que la conversation s’est interrompue.

Berlinale 2020 : l’Ours d’or pour un cinéaste bâillonné

© Piero Chiussi/Berlinale 2020

Le jury de la 70e Berlinale a attribué l’Ours d’or à un film présenté le tout dernier jour (une erreur de programmation, à mon avis) dont l’auteur pourrait se retrouver demain matin dans les geôles de son pays. Cinéaste iranien, Mohammad Rasoulof, 48 ans, a été condamné l’an dernier à un an de prison pour « propagande contre le régime » (la peine est suspensive) et à une interdiction de quitter le territoire. De surcroît, il n’est plus autorisé à tourner des films, de sorte que la réalisation de There Is No Evil a été clandestine, l’équipe et les interprètes travaillant sur les instructions du metteur en scène. C’est la fille de Rasoulof – elle joue dans cette œuvre – qui a reçu samedi la récompense sur la scène du Berlinale Palast.

Emmanuelle Bercot : « les objectophiles ont un sentiment amoureux très sincère »

Emmanuelle Bercot dans Jumbo de Zoé Wittock
[caption id="attachment_23867" align="alignnone" width=""]© DREmmanuelle Bercot dans Jumbo de Zoé Wittock[/caption]

Jeanne (Noémie Merlant), une jeune femme timide, travaille comme gardienne de nuit dans un parc d’attractions. Fascinée, elle s’amuse à reproduire chez elle des objets articulés en version miniature. Elle entretient même des dialogues amoureux avec “Move it”, ce drôle de bidule qu’elle baptise Jumbo. La jeune réalisatrice belge Zoé Wittock filme une histoire d’amour hors du commun. Que Margarette, la mère de Jeanne (Emmanuelle Bercot), considère comme pur délire. Rencontre avec l’actrice (et réalisatrice) française.

Cannes, anyway !

© DR

Cannes ou pas Cannes ? Alors que de nombreuses manifestations culturelles ont été annulées, pandémie de coronavirus oblige, les organisateurs du rendez-vous cannois ont, dès mi-mars, soutenu mordicus que le Festival de Cannes 2020 devait exister, “coûte que coûte”. Après de longs mois d’attente sur la forme que pourrait la 73e édition, Thierry Frémaux, son Délégué général et Pierre Lescure, son président, ont dévoilé la sélection officielle.