Mehdi M. Barsaoui : “Un fils”

© Marcel Hartmann

Fin 2011. Dans le Sud tunisien, un couple (Najla Ben Abdallah et Sami Bouajila) est pris dans une embuscade terroriste. Grièvement blessé, leur enfant doit subir une greffe de foie en urgence. Une course contre la montre hospitalière s’enclenche tout en embrassant un drame familial. Comment une famille moderne vit dans une société tunisienne en pleine mutation? Le jeune réalisateur tunisien Mehdi M. Barsaoui filme avec finesse les tourments d’un couple moderne comme symbole des déchirements de la Tunisie post-révolution. Un premier film émouvant, percutant, de portée universelle, récompensé notamment au FIFF (Prix du public). Rencontre à Namur.

“Berlin Alexanderplatz”, année 2020

Welket Bungué et Annabelle Mandeng, dans Berlin Alexanderplaz, de Burhan Qurbani
[caption id="attachment_24479" align="alignnone" width=""]© DRWelket Bungué et Annabelle Mandeng, dans Berlin Alexanderplaz, de Burhan Qurbani [/caption]

Francis (Welket Bungué), originaire de Guinée Bissau, a survécu à un naufrage en tentant d’atteindre l’Europe. Il se retrouve à vivre à Berlin sans papiers, sans droits et travaillant illégalement. Jusqu’à ce qu’il rencontre Reinhold (fabuleux Albrecht Schuch), un psychopathe accro au sexe, trafiquant de drogue dans le parc Hasenhëide.

Les apparences et l’amour

"Les Apparences" du réalisateur Marc Fitoussi
[caption id="attachment_24653" align="alignnone" width=""]© DR[/caption]

Eve, bibliothécaire (Karin Viard) et Henri, chef d’orchestre réputé (Benjamin Bioley), vivent ensemble depuis quinze ans et ont un fils. Pour le couple bourgeois français expatrié à Vienne, la vie coule sans histoires. Jusqu’au jour où Eve se rend soudain compte que son mari voit une autre femme. Dans le désespoir, elle décide de se venger. A sa manière…Dans le même temps, Eve se console avec un jeune homme rencontré au hasard d’une nuit de détresse. Les apparences sont trompeuses. Il convient quand même de les sauver… Marc Fitoussi (“Selfie”, “Maman a tort”, “Pauline Détective”…) signe une comédie noire, entre satire sociale et thriller, librement adaptée d’un roman suédois. Une réussite. Tourné presque entièrement à Bruxelles, “Les Apparences” réunit aussi des comédiens belges dont Laurence Bibot, en grande bourgeoise un brin médisante.

“L’enfant rêvé” : au nom du père

Jalil Lespert dans "L'enfant rêvé", de Raphaël Jacoulot
[caption id="attachment_24729" align="alignnone" width=""]© Michael CrottoJalil Lespert dans [/caption]

François, patron d’une scierie (Jalil Lespert) a toujours rêvé de transmettre l’entreprise familiale à un fils. Sa femme Noémie (Mélanie Doutey) ne parvient pas à avoir d’enfant. En voie de lancer une demande d’adoption, François tombe amoureux d’une cliente (Louise Bourgoin). Tout bascule lorsqu’elle tombe enceinte. Abasourdi, François trouve refuge dans la forêt magique, inquiétante, magnifiquement filmée.

Bigfoot, big star engagée

© nWave Pictures

Bigfoot Junior (2017) a grandi ! Sa famille et ses animaux ont réintégré leur maison de banlieue. Papa Jim, Dr Harisson alias Bigfoot, devenu star des talk-show, décide de mettre sa notoriété au service de militants écologiques, en lutte contre l’exploitation pétrolière en Alaska. D’abord déçu de voir partir son père du foyer familial, Adam s’envole lui aussi en dans le grand Nord, avec sa maman, Trapper, le raton-laveur espiègle et Wilbur, l’ours maladroit. Les deux réalisateurs nous entraînent dans une aventure verte, amusante et divertissante rythmée par Puggy. 100% belge Bigfoot Family est n°1 aux USA sur Netflix. Une production bruxelloise – nWave Pictures – qui écrase la concurrence hollywoodienne sur son propre terrain… une big success story ! Rencontre avec Ben Stassen, producteur et coréalisateur.

Chroniques cannoises : Cannes voit la vie en rose !

Le jury du Festival de Cannes lors de la cérémonie d'ouverture hier soir
[caption id="attachment_26215" align="alignnone" width=""]© Chassery/Courdji/Kcs Presse/Photo NewsLe jury du Festival de Cannes lors de la cérémonie d’ouverture hier soir[/caption]

Back to Cannes ! Après une année blanche, place au tapis rouge sur la Croisette. Vingt-quatre films sont en lice pour la Palme d’or, dont quatre réalisés par des femmes.